Pour ce voyage, je suis partie seule la première semaine. Comme je peux l’expliquer dans mes articles à ce sujet, j’avais quelques peurs. Je n’avais pas peur pour ma sécurité mais j’avais peur de m’ennuyer.

Niveau sécurité, je n’ai jamais eu de problème. En pédalant toute la journée et en dormant dans des campings, je ne me suis jamais mise en danger ou sentie en danger. Il n’y a pas plus à craindre que dans la vie de tous les jours. Bien que fille seule (c’est un élément qui revient souvent), personne n’est venu m’aborder dans un but malveillant. JAMAIS ! Au contraire.

Concernant l’ennui, rien à signaler non plus ! Dés que j’ai posé le pied à Perpignan, j’étais déterminée à arriver à Menton. J’étais câblée pour pédaler, découvrir, m’enrichir, avancer. Le deuxième jour, j’ai croisé une fille qui roulait dans le sens inverse. Elle dansait sur son vélo. Sur le moment j’ai rigolé, fascinée de ce lâcher prise. Et après quelques jours de voyage, c’est exactement ce que je faisais. En vélo, le corps s’active, l’esprit voyage. Je ferai surement un article plus long sur les voyages seul(e), mais tout ce que je peux « rapidement » dire c’est qu’il faut faire l’expérience. C’est magique, enrichissant et ça vous donne un pouvoir sans limite.